Le foin

Foin de montagne

Récolté entre 400 et 1000 mètres d’altitude, le foin de région est très appétant. Provenant de Chartreuse, du Vercors, des plateaux de l’Ain ou du Jura, ces foins sont riches d’une flore très variée.

Foin de plaine

Ce foin est issu le plus souvent de prairies artificielles. Les premières coupes sont généralement enrubannées ou ensilées, les foins de deuxième coupe sont plus riches en trèfle et sont plus équilibrés.

Foin de Crau

Récolté entre Salon de Provence et Arles, le foin de Crau bénéficie d’une AOP depuis 1997. Il est reconnaissable à la ficelle rouge et blanche qui l’emballe. Les prés de Crau sont irrigués par submersion tous les dix jours pendant 8 mois. Les apports de limon par l’eau de la Durance et la variété des espèces fourragères contribuent à sa typicité.

Foin de Crau première coupe

Récolté durant le mois de mai, il est riche en graminées (fromental en particulier), et il est réservé à la nourriture des chevaux et à l’engraissement des bovins.

Foin de Crau deuxième coupe

Il convient plus particulièrement aux vaches laitières dont il accroit les performances.

Foin de Crau troisième coupe

Très riche en légumineuses, avec un maximum de feuilles, ce foin convient aux brebis et aux chèvres.

La luzerne

Produit phare par excellence, la luzerne est devenue au fil des années un élément essentiel de l’alimentation animale. Très riche en protéines, elle améliore la production laitière aussi bien en quantité qu’en taux protéique. Nos luzernes viennent soit de la vallée du Rhône, soit des Alpes du Sud.

La qualité de la luzerne est entre les mains de l’exploitant qui la produit. Cela nécessite une attention particulière lors de la récolte afin de conserver le maximum de feuilles.

Luzerne première coupe

Riche en fibres, elle permet d’assurer une bonne digestibilité de la ration fourragère.

Luzerne deuxième et troisième coupe

La richesse en feuilles augmente en fonction de la coupe. Très appréciée des éleveurs laitiers, elle garantit une production optimale de lait.

La paille

Nous récoltons la paille aux champs depuis les années 1960. Nous achetons de la paille en andains sur les secteurs de Valence, Bourg en Bresse, Dijon, et la plaine de Lyon. L’humidité de la paille est donnée en continu par la machine, ce qui permet d’avoir des lots sains et homogènes. Elle doit se situer entre 9 et 11%.

Paille d’orge

Récoltée en début de saison, elle sert aussi bien à l’alimentation qu’à la litière. Elle est un lest digestif dans les rations à base d’ensilage.

Paille de blé

Utilisée comme litière, elle doit être indemne de poussières et de champignons.

Paille de triticale

Cette paille à brins longs est idéale pour pailler les box des chevaux.

La paille sert aussi à la construction. En format moyenne densité (36 x 46 x 120) elle fournit une isolation efficace.

L’ensilage

• Enrubannage d’herbe ou de luzerne : produit fait avec un taux d’humidité relativement bas
• Enrubannage de maïs plante entière : produit fibreux contenant des grains riches en amidon, lequel est source d’énergie pour les animaux
• Enrubannage d’épis de maïs : la récolte de l’épi avec les rafles et les sphates permet d’avoir un produit ayant un taux d’amidon plus important, et donc plus riche en énergie